dimanche 31 août 2008

Alleluia

Home sweet home


Un mois quasiment jour pour jour apres notre arrivee a Bangalore, je suis enfin... chez moi !!

Les travaux n'ont finalement pas change grand chose. J'ai retrouve mon appartement avec son ballon d'eau chaude casse et les joints du tuyau d'arrivee du gaz faits en bout de ficelle (authentique... "safety mam' !"). La cuisine compte maintenant trois petits placards de plus - dont un qui s'ouvre difficilement, et pour cause, la porte de son voisin se referme au dessus de la sienne... Qu'importe. J'ai pu faire un peu de shopping et m'installer. Faire reparer le ballon d'eau chaude m'a sucre une demi journee de boulot, mon samedi matin, mon samedi soir et mon dimanche matin. Et apres, on me dit que j'ai pas de loisirs... Bein oui m'enfin bon.


S'il y a des curieux, le petit tour du proprietaire, c'est par ici...

samedi 23 août 2008

Il pleut bergere

Y'a des jours comme ca


Je n'ai pas encore parle du climat de Bangalore ici.

La region beneficie d'un climat tempere, probablement grace a l'altitude et le vent - qui peut souffler violemment par moment, rafraichissant de beaucoup les temperatures. Pas de coup de soleil a craindre, car le soleil est present mais somme toute assez passif et souvent grise par les nuages. En pleine ville, abrite du vent, les temperatures peuvent tout de meme monter jusqu'une petite trentaine de degres - mais nous sommes encore tres loin de la canicule etouffante de Bombay ou de la plupart des villes indiennes, et je n'ai pas encore eu a vivre le desagreable sentiment de ne jamais sortir de ma douche ;). Pour resumer, c'est un climat qui reste tout a fait supportable et meme assez agreable.

Evidemment, il faut compter avec les averses de la mousson maintenant bien avancee. Enfin, averses, le terme est peut etre un peu maigre : disons deluges momentanes qui dressent un rideau gris devant vos fenetres, en vous masquant tout horizon, comme un brouillard epais et moite.
Pour l'instant, comme toutes les choses nouvelles, ca m'emerveille plus qu'autre chose... mais il faut avouer que ca n'est pas sans tenir la comparaison avec les jours de grisaille du Nord (en version apocalypse tiedasse...).

Il parait que le pire est encore a venir... le pic de la mousson est pour septembre et le mois le plus chaud, pour avril.


Voir les dernieres photos dans la galerie LANobody "At work"

vendredi 22 août 2008

Et les desserts alors ?


Les epices, toujours les epices, mais du cote du sucre alors, qu'est-ce qu'il y a ?

Je vous avais deja parle du ladoo, cette petite boule de semoule sucree ; hier, Jayanti, Ashook et Raul m'ont fait decouvrir le kesar khseera : a prononcer khesarkira (l'orthographe varie de toute facon), cela vient du mot "khesar" qui signifie safran.
Et oui, encore une epice... car cette recette n'est pas vraiment un dessert, mais un plat sucre a base de riz reduit en bouillie mixe avec du lait, du safran et differentes epices dont des clous de girofle, ainsi que quelques raisins. Moi qui deteste les clous de girofle, j'avoue que je n'ai pas senti leur gout tellement le resultat est une pate moelleuse et... terriblement sucree.

J'adore !!



Voir une recette du khesar khseera

mercredi 20 août 2008

Bon appetit bien sur

...Tu parles !


Le labyrinthe du mall sous les batiments de l'ITPL ou je travaille regorge de boutiques et de restaurants, au milieu desquels siege le Food Court, un refectoire avec plusieurs comptoirs proposant des plateaux repas sud-asiatiques. Une cuisine ordinaire, pas vraiment dans la dentelle, dans la logique du fast food a larges rations - et a lourde dose d'epices en valeur ajoutee. Ma premiere fois ? Du poulet tikka, et j'avale les morceaux le plus rapidement possible en essayant de ne pas penser a l'incendie de mes papilles. Ma deuxieme fois ? Des nouilles malaysiennes, et j'en pleure a la premiere bouchee. L'exotisme, ca fait mal. Ca fait rire les collegues, aussi. C'est sur, on a pas le meme niveau de tolerance aux epices, meme si nos estomacs se platrent peu a peu (et que nos papilles meurent a petit feu ;)). Une fois passe le premier contact, on apprecie l'explosion de gouts de ces plats riches.

Par contre, oubliez la definition du curry a l'occidentale (j'entend par la le melange ducros tel que vous pouvez vous le procurer dans n'importe quelle superette...). En Inde, le mot "curry" designe un plat en sauce, et "masala" un melange, quel qu'il soit.

Quelques elements pour la preparation d'un curry masala :
- Feuilles de curry
- Curcuma (c'est lui qui donne la couleur jaune)
- Coriande
- Cardamome verte ou noire
- Cannelle en baton
- Fenugrec
- Fenouil
- Clous de girofle
- Muscade
- Anis
- Gingembre en poudre ou en pate (cette derniere parfois mixee avec de l'ail)
- Ail et oignon
- Piments
- Poivre noir et sel

Pour ce qui est du fameux masala chai, la logique est la meme: si la base est un the noir infuse dans moitie d'eau, moitie de lait, additionne d'une bonne dose de sucre, la recette du melange d'epices variera de region en region, de famille en famille ou meme... selon les gouts de la personne qui le prepare.

Une suggestion de masala pour le the, et ses bienfaits selon la medecine ayurvedique :
-Gingembre (contre les coups de froid... quoique en inde... ils pensent peut etre aux infographistes qui travaillent avec une clim a 17 degres toute la journee ?)
- Cardamome (aide la digestion... apres un curry par exemple, c'est pas de refus)
- Tulsi (une sorte de basilic qui aide le corps a etre plus resistant)
- Reglisse (anti inflammatoire pour l'estomac et la gorge)
- Ginseng indien (ici, on l'appelle l'ashwaganda ; il est repute pour etre anti-stress)

Bonne degustation !

dimanche 17 août 2008

Encore un dimanche

Des fois on tourne en rond, on pete les plombs, et on fait
n'impoooorte quoi....


Troisieme dimanche a Whitefield...
Je viens de passer une heure a rechercher des blogs de gens vivant a Bangalore.
Figurez vous que pour la plupart, leurs derniers messages racontent la fin d'une aventure et ont ete clos entre 2006 et debut 2008.

Quelques explications auxquelles nous avons pense :

- Un complot. ILS ne veulent pas qu'on ait de contact avec l'exterieur (c'est pour ca qu'ils nous interdisent l'acces internet au boulot, meme pour mailer nos collegues aux US).
- Une malediction. La police a clos leur blog en pretextant une mutation en Bretagne, mais personne ne sait ce qu'il leur est vraiment arrive.
- Par superstition locale, il ne peut y avoir que 13 francais en meme temps sur le sol de Bangalore. Comme on est arrives, le gouvernement a vraiment mute les anciens en Bretagne (bon ca marche pas, on est plus que 13 d'accord).
- Personne ne peut survivre trop longtemps a l'engouement indien pour cette invention magnifique du klaxon. Au bout d'un an, les gens partent volontairement elever des chevres en Bretagne.

En tout cas moi, je vais arreter de rechercher d'autres blogs et continuer de lire blogalore, c'est beaucoup plus rassurant ;).

samedi 16 août 2008

Avoir six ans a nouveau

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Big Bull's Temple


Bangalore organise une exposition florale bi-annuellement a l'occasion de ses deux plus grandes fetes nationales, Independance Day (15 Aout) et Republic Day (26 janvier).

Vendredi, c'etait donc pour beaucoup d'indiens l'occasion de passer une partie de leur day-off au Lalbagh Botanical Garden : 15000 visites pour cette journee specifique. Une activite qui n'a pas attires que des bangaloriens natifs d'ailleurs, mais aussi mes compagnons de covoiturage, curieux du spectacle de ces nappes de fleurs colorees. Depart a 8h de chez nous, petit tour dans Bangalore en profitant de la circulation fluide du matin avec un detour par le Big Bull Temple, et pendant qu'ils visitent l'exposition, je demande au chauffeur de me deposer chez un collegue et sa femme, qui m'ont propose de venir prendre le petit dejeuner avec eux.

Vivek et Sai viennent tous deux de Bombay et se sont installes dans un quartier mi-residentiel, mi-commercial de la megalopole. A mon arrivee, les habitants de leur residence sont en train de hisser le drapeau sur la terrasse principale. Sai me presente quelques uns de ses voisins (avec la surprise d'avoir une conversation avec l'une des petites filles presentes dans un francais a l'accent quasiment parfait !) et me tend une barquette avec un samossa et un ladoo (patisserie de semoule sucree), traditionnellement offerts a Independence Day - et tous deux delicieux.
Un avant gout qui precede mon premier petit dejeuner indien : sandwiches de poulet, chapatis fourrees aux legumes pimentes et petites saucisses anglaises. Sai proposera plus tard de preparer un curry de poulet, et tout en ce faisant, elle me montre les differentes epices, me fait decouvrir des ingredients inconnus comme la pate d'ail et de gingembre, et me laisse observer la preparation et la cuisson du plat. Je suis ravie par chaque nouvelle decouverte, ce qui la fait bien rire. J'ai l'impression d'avoir six ans a nouveau en repetant le nom de nouveaux aliments et en essayant de memoriser comment les cuisiner : tout est a reapprendre, meme le fait de manger avec ses mains !
Au final, je passe la journee chez eux a discuter sur la terrasse en buvant le traditionnel masala chai : dieux hindous, rituels, cuisine, culture, vie quotidienne, j'ai l'impression de rattraper mes deux semaines a vivre bon gre mal gre dans ma bulle d'expat. Eux me disent que demenager de Bombay a Bangalore n'a pas ete sans probleme non plus. Les Bangaloriens apprecient peu les gens qui viennent de l'exterieur du Karnakata et ne semblent pas enclins a les accepter facilement.

Sur une note plus legere, j'ai aussi pu retrouver certaines saveurs disparues de mon enfance : l'Inde n'a en effet jamais interdit la consommation de Tang, cette merveilleuse poudre cancerigene a diluer dans l'eau pour obtenir une boisson au gout comme a la couleur bien chimiques... Ah, mes six ans retrouves la encore !

Evidemment, il y a encore eu un "mais" dans cette journee, car avoir six ans a nouveau, c'est aussi avoir une voiture a partager a cinq et un driver qui a probablement recu des consignes pour ne jamais nous laisser seuls en ville (et ne pas nous laisser utiliser nos propres moyens pour nous deplacer). Et ca, ca complique beaucoup la vie... mais c'est une autre histoire.

Lire un article sur le Lalbagh Flower Show
Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "First shots of Bangalore"

dimanche 10 août 2008

Dimanche a Whitefield

Compagnons de route...


Cette apres-midi, balade dominicale dans la rue principale de Whitefield, l'occasion de prendre quelques photos pour vous faire partager la vie de notre quartier. Un quartier qui a encore du mal a conjuguer les enormes tours neuves, aux appartements modernes, avec ses rues poussiereuses et ses echoppes colorees : les habitants scrutent les etrangers avec distance, intrigues par nos teints blafards, nos vetements d'occidentaux et nos manieres qui trahissent notre arrivee recente. Je n'arrive pas encore a me sentir a l'aise lorsque j'ai l'appareil photo en main. Les regards, juste surpris ou curieux en temps normal, deviennent vite circonspects.

Ce pays est etrange. Il y a cette impression de ne pas appartenir a ce monde, de ne pas savoir ce que l'on fait la, au milieu d'un nulle part qui se bat pour exister. Mais justement, cette volonte diffuse, palpable dans chaque regard et chaque geste, nous commande de rester et nous laisse spectateurs, ebahis et captives, d'un nouveau monde en marche.

Je passe mon temps a raler depuis que je suis la. La notion du temps elastique, les emmerdes, les gestes quotidiens qui deviennent des sacerdoces. Et pourtant, je ne me vois pas partir d'ici peu.


Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "An afternoon in Whitefield"

samedi 9 août 2008

Mad Max ?

Si on m'avait dit que j'allais porter le voile a Bangalore...

Glorieuse photo de moi dans les rues de Bangalore... Not quite what I imagined, mais on fait avec, et je vous jure, l'air inquiet n'est du qu'a ma premiere artere a traverser en courant en slalomant entre les tuk-tuk. Comment ca ca vous rassure pas ? ;)


Retrouver les photos de Fred sur l'album flickr Brobbeh "India"

vendredi 8 août 2008

C'est parti

Mira & Kapil


Je fete ma premiere semaine de boulot. J'ai cependant refuse de faire une heure et demi de voiture pour aller dans un club... les vendredi soirs a Bangalore ne ressembleront pas a ceux de San Francisco.

Mon allergie se tasse tout doucement. J'ai demenage chez Fred le temps que des travaux se fassent dans mon appartement (c'est sur, j'ai du froisser le dieu local du foyer en arrivant ici), appartement que je troquerai d'ailleurs peut etre avec le dit Fred a la fin des dits travaux (ca par contre, c'est pas sur, car j'ai des doutes sur le fait que ca change quoi que ce soit a mon allergie et je n'ai que tres moyennement envie de recommencer a zero mon emmenagement, aussi peu complet soit-il...).

Avec le boulot, heureusement, c'est tout de suite beaucoup plus motivant de se lever le matin. Je posterai des photos prochainement de notre environnement de travail - un labyrinthe de petits cubes aux vitres bleues au 11eme etage d'une tour de verre, elle meme au milieu d'un campus technologique qui comprend notamment un mall souterrain avec restaurants, pharmacie et quelques convenience stores divers. De quoi tres bien manger, et subvenir aux petits besoins de la journee.

Quant au boulot par lui meme, cette premiere semaine a ete l'occasion de mieux connaitre l'equipe indienne : comme en crachant mes poumons dans mon lit j'avais loupe le stage de leadership "camping nature tous ensemble", j'ai pu rattraper un peu mon retard. Une equipe tres cool, dans une atmosphere generale proche du retour de vacances scolaires - et qui pourtant, meme dans cette ambiance, prouve une bonne capacite d'assimilation et promet a l'echange d'etre interessent.
Pour nous, c'est un peu moins vacances scolaires, car l'infrastructure tout juste implantee nous demande de tester chaque outil et chaque shot test ; tout ne fonctionnera pas exactement pareil qu'a la maison mere, du moins pas tout de suite. L'equipe qui a prepare le terrain a fait un boulot monstre ; a nous maintenant de chouchouter cette infrastructure pour concretiser tous ces efforts.

Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "At Work"

vendredi 1 août 2008

Des joies simples

Porte sculptee a Indira Nagar


Aujourd'hui, jour faste, j'ai pu manger autre chose que des nouilles lyophilisees, et j'ai achete des rideaux. Je me sens enfin un peu plus chez moi... comme quoi, des fois, il ne faut vraiment pas grand chose ;).
Il faut dire que chaque petite chose devient une aventure ici. Si nos nerfs d'europeens peuvent en prendre un coup au debut (et ceux qui me connaissent pourront attester que je ne suis pas la meilleure en zenittude), on redecouvre vite les joies simples :
1. Trouver par miracle des boites de thon en conserve au milieu d'aliments "frais-perimes" depuis mathusalem et de rayons colonises par nos amis les cafards.
2. Trouver, par miracle encore, deux ouvre-boites oublies a cote d'une caisse, et decouvrir avec delectation que l'un d'entre eux n'est meme pas rouille. Acheter l'ouvre boite (le pas rouille hein).
3. Ouvrir la boite de thon (bien nettoyer l'ouvre boite et la boite avant, les cafards sont passes par la) et etre soulage que ca ressemble bien a du thon.
4. Ouvrir un paquet de riz, le verifier et se rejouir qu'il n'y a pas de vers ou d'autres bestioles a l'interieur (merci Julie de ce conseil pertinent...).
5. Redecouvrir que la vraie facon de faire cuire du riz, c'est de le rincer, de le drainer, puis de le rincer encore, puis de le faire bouillir/cuire pendant trente minutes, puis de vider l'eau, de le rincer et de le vider encore. Se trouver tres con et trop europeenne en repensant a son riz deux minutes micro ondes Uncle Bens.
6. Preparer les oeufs durs. Se rejouir si pas deja fait de la presence de l'ami le filtre a eau qui est tout de meme bien pratique (et en plus, il fait de la musique quand on le fait fonctionner).
7. Se regaler avec sa salade riz basmati-thon-oeufs-coriandre qui ne vous demonte pas l'estomac comme le curry du restaurant en face (allez j'exagere, il y a de tres bons et tres varies restaurants a Bangalore).

Non vraiment, s'installer en Inde, ca n'a pas de prix. La vie devient une succession de petits moments ami ricore... tout comme lorsque le plafond de votre douche vous tombe sur la tete a cause d'une fuite du chauffe eau.
Il n'empeche que ca fait du bien d'ouvrir les yeux, meme un petit peu - j'ai bien conscience que nous sommes tout de meme dans un milieu privilegie et over-protege - et je suis prete a me taper encore quelques crises d'allergie bien trempees pour pouvoir vivre tout ca. Aller me balader dans Bangalore apres mes trois jours de confinement m'a aussi permis de souffler et relativiser. L'Inde est la apres tout, et meme si je vais en chier, il y a tellement a voir et a faire, tellement a apprendre. L'expedition supermarche a ete ma premiere sortie seule dans le grand monde indien, et si j'avoue que je n'en menais pas vraiment large en rentrant par nuit quasiment noire sur environ... oulah 5 minutes de trajet a pied, les regards etaient intrigues mais pas hostiles, et les sourires presque toujours rendus.
La sortie d'aujourd'hui etait nettement plus "expat-style" derriere les vitres teintees de notre driver, Ravi. Au menu, recherche active de tout ce qui pourrait nous faire sentir un peu plus chez nous: les couples fantasmaient sur de beaux meubles en bois, personnellement, j'avais jete toute mon attention sur des rideaux, un tapis pour l'entree et des torchons pour la cuisine. Je commence a sentir que j'aurai probablement une experience tres differente de l'Inde : comme partir ici en ayant une petite sante n'etait deja pas forcement la meilleure idee, je comprend tout doucement qu'il va falloir que je revoie mon style de vie ; toujours privilegier le cote pratique au cote esthetique, et surtout faire au plus simple et au plus rapide. Pour l'instant je suis assez contente : en deux jours, j'ai trouve de quoi rendre mon appartement viable a la fois physiquement (j'ai tout ce qu'il faut pour nettoyer et cuisiner, reste le probleme de la machine a laver a regler) et moralement (ces rideaux me changent la vie, je vais enfin pouvoir prendre mon cafe le matin sans me faire epier par les ouvriers !). Important car vu comment je crachais mes poumons a mon retour de Bangalore, il va aussi falloir que je revoie mon planning de voyage...
Enfin bon, always look on the bright side of life, comme ils disaient. Une grosse peur au debut, ca ne peut que se transformer en de bons souvenirs apres, non ?