mardi 16 décembre 2008

Un matin en Inde

Ce matin je me suis levee de bonne heure pour aller travailler.

A la terrasse, une radio lointaine melange a l'ambiance matinale des corbeaux et des grenouilles la voix plaintive d'une chanteuse indienne, surgie d'un point invisible dans la jungle de palmiers, la bas tout au fond, derriere les immeubles en construction (qui ne le sont presque plus, d'ailleurs). La melodie des flutes berce le soleil, qui se leve dans une brume grisatre, avec une odeur de fuel et de caillasse.

Des fois, ce pays me parait presque irreel...

mardi 11 novembre 2008

49,3 millions d'euros (ou: soyons un peu corporate, faisons de la pub)




Eh oui, 63,5 millions de dollars au box office pour les trois jours d'ouverture de Mad2. Suite attendue ou crise financiere, en tout cas, ca roule pour JK (on a meme eu un petit dej gratos au boulot, c'est dire ;)).

Et comme je sais que certains d'entre vous sont anti-vo (bouuuuh :p), je vous met aussi la bande annonce en francais. Vous pourrez juger vous memes de la difference...




Sortie le 3 decembre en France... en vf et en vo ;)

dimanche 9 novembre 2008

Happy Diwali, Mumbai

Mumbai Mambo Taxi

Un peu la flemme ces derniers jours d'écrire sur le blog... Un petit retour en arrière pour écrire un poil (de main) sur Diwali, et l'excellent week-end a Bombay que j'ai effectue a cette occasion.

Encore une fête religieuse ? me direz vous. Eh bien oui, ici c'est comme ça et pas autrement, l'Inde défend avec succès sa réputation de pays festif.
J'avais déjà parle ici de Ganesh Chaturthi, ou le dieu éléphant est réincarne. Diwali, ou Deepawali en sanskrit, c'est un peu le Noël indien. Ou plutôt le Nouvel An - ce qu'il est vraiment en Inde du Nord, car il coïncide avec la fin du calendrier Vikram. En Inde du Sud, le calendrier est identique au notre, mais cela n'empêche pas les mêmes célébrations colorées (avis aux amateurs de feux d'artifices) et bruyantes (il faut aussi aimer les pétards).

Et pour cause : les indiens se fédèrent tous en ce jour pour fêter la fin d'une période d'ombre ou les dieux sont absents et le mal règne. Deepawali, de "deepa", lumière, et "awali", rangée, c'est le retour de la lumière, un festival manichéen qui a pour origine l'épopée de Ram - une très belle légende que je vous invite a lire, ou du moins a googler, mais que je ne résumerai ici que par quelque mots sous peine d'un pave plutôt indigeste : Ram, le dieu dont la malédiction est d'avoir oublie sa condition, combat et vainc le démon aux dix têtes Ravana qui a enlevé sa femme, Sita.

J'avais quelques appréhensions a accepter l'invitation de mon amie sachant que j'allais débarquer dans la famille juste pour le coup d'envoi du festival. Comment savoir si ma présence n'allait pas être intrusive, si mon regard curieux et gentiment naïf d'européenne n'allait pas déranger ? Et puis j'y suis allée, et j'ai rencontré des gens dont l'immense gentillesse m'a fait regretté d'avoir eu de telles pensées avant tout.

Il y a bien sûr eu la découverte de Mumbai l'hyperactive en compagnie de mon amie et de sa soeur, mais aussi les repas familiaux, ou l'on me regardait d'un coin d'oeil inquiet pour voir si je n'était pas en train de m'étouffer avec les épices (et quant bien même, j'aurais encore accepté plusieurs rations de ces plats succulents et parfumes !...).
Et puis la surprise de me faire participer aux rites de Diwali, serrés a quatre sur un sofa, alignés pour recevoir la pooja maternelle. Puis c'est l'application d'une pâte de bois de santal et d'herbes sur la peau, à enlever sous la douche. Mon amie avait pris le soin de déposer un fruit pas plus gros qu'une prune, une sorte de mini pastèque, à la porte de la salle de bain : à écraser du talon après la douche, il symbolise la défaite du démon écrabouillé par un corps lave de tout péché.
Inutile de préciser que j'étais comme une gamine... Mais je n'étais pas la seule. Je crois qu'un de mes souvenirs préfères est le petit gloussement ravi que la mère de mon amie a laissé échapper, en contemplant le bindi qu'elle venait d'apposer sur mon front, après la pooja matinale. :)

Comme les week-ends sont toujours trop courts (et qu'en l'occurrence mon avion s'était fait annuler, m'obligeant a couper court ma dernière journée...), le retour sur Bangalore a semblé beaucoup trop rapide, même si j'avais les bras chargés de lanternes de papier et l'esprit rempli de bons souvenirs. Mais les feux d'artifices et de bengale m'attendaient a Pinnacle, et j'ai pu observer durant trois jours des pluies de feu et des cartons entiers de belles bleues depuis mon balcon. Et comme c'était bien entendu une bonne occasion d'en faire décoller quelques unes nous mêmes, j'ai rejoint Vincent et Fred sur le toit de leur bâtiment pour participer a la fête.

Happy Diwali Bangalore !


Les photos de Mumbai sont par ici...
Le 14 juillet en octobre, c'est par la...

dimanche 19 octobre 2008

24h en Kerala, vengeance a l'expat, et un poisson suicidaire

Seul au monde (et heureux ?)

Peu de nouvelles ces derniers temps, et je m'en excuse. Un gros ras le bol, suivi d'un ras le bol encore plus gros, voila a peu pres quel a ete le programme depuis mon dernier message.

Apres moult difficultes pour reserver un billet d'avion vers une plage de sable fin (difficultes qui ont tout de meme ete jusqu'a bloquer ma carte de credit francaise, merci HSBC), me voila qui m'envole pour quatre jours... ou du moins le croyais-je.
Qui l'eut cru, apres un vol neanmoins tres agreable, et quelques heures de folie plus tard, j'appelais eberluee Kingfisher, pour leur demander d'avancer mon avion... au plus tot possible. Avec dans la poche quelques constatations malheureuses.

1. Etre un touriste en Inde veut dire accepter de se retrouver avec un vendeur de paschmina, un vendeur de serpent en bois, un vendeur de tam tam miniatures et une marchande de fruits sur vos talons, a temps complet. Ils attendent a la porte de votre hotel, vous accompagnent sur la plage, entourent votre table au restaurant, plus fideles que Lassie, plus collants que votre creme solaire ecran total.
2. Partir seul est donc en soi deja une mauvaise idee, sauf si vous avez toujours reve d'etre un figurant pour film de zombies.
3. Si en plus d'etre etranger et seul, vous etes par hasard non pas un mais une etrangere seule, attendez vous a ce qu'on vous demande toutes les cinq minutes ou est votre mari (ou a defaut, qu'on vous en propose un).
4. Si avec tous ces defauts accumules vous poussez le vice a porter vos cheveux courts et oser retrousser le bas de votre jean pour tremper vos augustes orteils dans l'ocean, alors la, c'est carrement le drame.

Bref, j'ai tenu 24h. Il faut dire aussi que l'hotel ou je restais, malgre sa vue magnifique, construisait un restaurant a l'etage en dessous de ma chambre. Et que la plage principale subissait un remaniement au bulldozer.
Merveilleuse Inde, zone de construction a l'echelle d'un pays. Mais je veux toujours bien croire a la regle du "mauvais moment, mauvais endroit", meme s'il est clair que je ne partais de toute facon pas avec les meilleurs atouts (et qu'une petite voix dans ma tete s'est souvent demande si je n'avais pas un peu cherche le mauvais moment mauvais endroit en posant volontairement le pied en Inde).

Resultat, un peu deprimee et franchement en colere de ces vacances loupees, j'ai depense mon budget de quatre jours en un massage, une pedicure et un buffet asiatique a volonte, sushis compris, courtesy of the Leela Palace (et sachez qu'un buffet a volonte au Leela, c'est le restaurant entier qui se propose pour des tables dignes des bacchanales). Une vengeance a l'expat donc je ne suis pas tres fiere, mais qui m'a fait un bien fou.

De quoi reattaquer une semaine de boulot, avec en guest stars deux petits poissons argentes pour m'attendre a la maison le soir, pauvrement nommes Riri et Loulou. Il a tres vite semble que Riri et Loulou ne s'entendaient en fait pas tres bien dans leur petit aquarium bulle. Un evenement inconnu amena au suicide regrettable de l'ami Riri, qui se jeta dramatiquement hors de l'aquarium, et que je retrouvais lamentablement asphyxie sur mon parquet au petit matin. Loulou est maintenant choye dans un enorme aquarium cubique ou il apprecie de pouvoir nager tranquillement en solo.
C'est la vie. C'est ma vie en Inde.

Et comme je suis tetue, le week end prochain, je pars a Bombay... mais pas seule !

Voir le bon cote des choses, et mes photos de Kovalam, sur flickr

mardi 7 octobre 2008

Et quand je dis 300, je suis gentille

Lecon #1: se concentrer sur le petit bout de ciel rose. TOUJOURS.


Il y a des jours ou on voudrait etre a 300 km de ce beau pays.

Des jours ou le temps passe lentement, tres lentement, en regardant a defaut d'autre occupation une douzaine d'ouvriers lutter pour mettre en place un poteau (dix qui poussent le poteau jusqu'a le tenir a bout de bras, trois qui tirent la corde desesperement, jusqu'a ce que l'un d'entre eux ait l'eclair de genie de se dire que le ratio n'est peut etre pas tres bon : c'est la logique indienne, on regarde ca mi-amuse, mi-desespere, et dans ces jours precis, avec plus de desespoir que d'amusement. Vous connaissez la blague de "combien faut-il d'ingenieurs pour changer une ampoule..." : c'est un indien qui a du l'inventer).

Alors on se reserve un avion aller-retour vers un farniente escapatoire, une ile, une jungle, un hotel au bord d'une plage de sable fin, n'importe quoi.

Et puis on vous retourne vos beaux reves de cocotiers dans un e-mail automatique de rejet, parce que le nom que vous avez declare pour la reservation, identique a celui de la carte bancaire, n'est en fait pas identique : ah ca, comment ai-je pu decemment penser leur faire croire que "Mrs Machin Truc" est... "Melle Truc Machin". On se le demande.

Y'a vraiment des jours comme ca...

mercredi 17 septembre 2008

Le Conan indien ?






Un peu de culture grand ecran avec ce trailer de Drona, entre Prince of Persia et un nouveau Conan indien : de l'action, des princes sur leur cheval blanc, des sorcieres a demi nues, des voitures (!?), des effets visuels kitschs, du bruitage a gogo et, bien entendu, des danses endiablees sur fond de techno cheap...

Moi je vous dis, en hindi ou pas, je vais le voir !

lundi 15 septembre 2008

Auntie, auntie !

Little Buddha


De jolies rencontres ce week end... Une petite pause loin de Bangalore la grande, Bangalore la sans repit. Les rues de Whitefield emmenent leurs visiteurs en balade bien loin du traffic ininterrompu des grandes arteres ; elles sinuent vers les rizieres et l'Inde rurale, vers ses enfants qui vous adoptent sans autre contrepartie qu'un sourire, et un bout de chemin a partager ensemble.

Pour une fois, les photos en parleront mieux que moi...

mardi 9 septembre 2008

Un elephant qui ne trompe pas

Meme les dieux millenaires fetent toujours leur anniversaire


Mercredi passe, c'etait le coup d'envoi de Ganesh Chaturthi, une fete religieuse dediee comme son nom l'indique a l'elephant prefere des indiens. La veille, les femmes avaient fete sa mere, Parvati ; ce jour precis, les familles se reunissent autour d'une icone du dieu pour feter sa venue au monde. Beaucoup de ces petites statues (ou parfois tres grandes !) fleurissent donc a cette periode dans les rues et les magasins, bariolant les etalages de couleurs flashy, meme si la tradition veut que chaque famille cree sa propre idole en glaise.

Grace aux explications de mon driver, j'ai appris que la journee est alors divisee en plusieurs activites. Le premier acte est la poojah ou priere ; puis la famille se rend dans les marecages pour aller fabriquer l'idole - une tache separee pour les femmes et les hommes (je n'ai pas bien compris si cela faisait partie du rite, ou si c'etait un choix). Une fois sculptee, on effectue des offrandes et de nouvelles prieres. De nombreuses processions ont lieu a la tombee de la nuit; on y promene de grands Ganesh en camion ou en tracteur, precede d'un pretre lui meme accompagne de fideles chantant et dansant sur le son de tambours. Si les prieres sont entendues, la lune ne se montrera pas ce soir.

L'idole restera encore dans le foyer pour quelques jours: 3 a 7 environ, mais toujours en un chiffre impair, pour etre ensuite immergee. A Bangalore, pas de bord de mer ni de riviere, c'est donc les lacs qui recoivent les statues en leur derniere demeure, ou elles sont supposees retourner a leur etat elementaire.

Il y a beaucoup de photos de ces ceremonies d'immersions, et de la maniere dont les Ganesh reviennent flotter a la surface, avant qu'un pretre ou un commis ne les frappe sans vergogne avec un baton pour les faire disparaitre. Je ne suis malheureusement pas sure que la ceremonie ne batte encore son plein quand j'aurais moi meme l'occasion d'aller voir...


Voir les photos dans l'album LANobody "Ganesh Chaturthi"

dimanche 31 août 2008

Alleluia

Home sweet home


Un mois quasiment jour pour jour apres notre arrivee a Bangalore, je suis enfin... chez moi !!

Les travaux n'ont finalement pas change grand chose. J'ai retrouve mon appartement avec son ballon d'eau chaude casse et les joints du tuyau d'arrivee du gaz faits en bout de ficelle (authentique... "safety mam' !"). La cuisine compte maintenant trois petits placards de plus - dont un qui s'ouvre difficilement, et pour cause, la porte de son voisin se referme au dessus de la sienne... Qu'importe. J'ai pu faire un peu de shopping et m'installer. Faire reparer le ballon d'eau chaude m'a sucre une demi journee de boulot, mon samedi matin, mon samedi soir et mon dimanche matin. Et apres, on me dit que j'ai pas de loisirs... Bein oui m'enfin bon.


S'il y a des curieux, le petit tour du proprietaire, c'est par ici...

samedi 23 août 2008

Il pleut bergere

Y'a des jours comme ca


Je n'ai pas encore parle du climat de Bangalore ici.

La region beneficie d'un climat tempere, probablement grace a l'altitude et le vent - qui peut souffler violemment par moment, rafraichissant de beaucoup les temperatures. Pas de coup de soleil a craindre, car le soleil est present mais somme toute assez passif et souvent grise par les nuages. En pleine ville, abrite du vent, les temperatures peuvent tout de meme monter jusqu'une petite trentaine de degres - mais nous sommes encore tres loin de la canicule etouffante de Bombay ou de la plupart des villes indiennes, et je n'ai pas encore eu a vivre le desagreable sentiment de ne jamais sortir de ma douche ;). Pour resumer, c'est un climat qui reste tout a fait supportable et meme assez agreable.

Evidemment, il faut compter avec les averses de la mousson maintenant bien avancee. Enfin, averses, le terme est peut etre un peu maigre : disons deluges momentanes qui dressent un rideau gris devant vos fenetres, en vous masquant tout horizon, comme un brouillard epais et moite.
Pour l'instant, comme toutes les choses nouvelles, ca m'emerveille plus qu'autre chose... mais il faut avouer que ca n'est pas sans tenir la comparaison avec les jours de grisaille du Nord (en version apocalypse tiedasse...).

Il parait que le pire est encore a venir... le pic de la mousson est pour septembre et le mois le plus chaud, pour avril.


Voir les dernieres photos dans la galerie LANobody "At work"

vendredi 22 août 2008

Et les desserts alors ?


Les epices, toujours les epices, mais du cote du sucre alors, qu'est-ce qu'il y a ?

Je vous avais deja parle du ladoo, cette petite boule de semoule sucree ; hier, Jayanti, Ashook et Raul m'ont fait decouvrir le kesar khseera : a prononcer khesarkira (l'orthographe varie de toute facon), cela vient du mot "khesar" qui signifie safran.
Et oui, encore une epice... car cette recette n'est pas vraiment un dessert, mais un plat sucre a base de riz reduit en bouillie mixe avec du lait, du safran et differentes epices dont des clous de girofle, ainsi que quelques raisins. Moi qui deteste les clous de girofle, j'avoue que je n'ai pas senti leur gout tellement le resultat est une pate moelleuse et... terriblement sucree.

J'adore !!



Voir une recette du khesar khseera

mercredi 20 août 2008

Bon appetit bien sur

...Tu parles !


Le labyrinthe du mall sous les batiments de l'ITPL ou je travaille regorge de boutiques et de restaurants, au milieu desquels siege le Food Court, un refectoire avec plusieurs comptoirs proposant des plateaux repas sud-asiatiques. Une cuisine ordinaire, pas vraiment dans la dentelle, dans la logique du fast food a larges rations - et a lourde dose d'epices en valeur ajoutee. Ma premiere fois ? Du poulet tikka, et j'avale les morceaux le plus rapidement possible en essayant de ne pas penser a l'incendie de mes papilles. Ma deuxieme fois ? Des nouilles malaysiennes, et j'en pleure a la premiere bouchee. L'exotisme, ca fait mal. Ca fait rire les collegues, aussi. C'est sur, on a pas le meme niveau de tolerance aux epices, meme si nos estomacs se platrent peu a peu (et que nos papilles meurent a petit feu ;)). Une fois passe le premier contact, on apprecie l'explosion de gouts de ces plats riches.

Par contre, oubliez la definition du curry a l'occidentale (j'entend par la le melange ducros tel que vous pouvez vous le procurer dans n'importe quelle superette...). En Inde, le mot "curry" designe un plat en sauce, et "masala" un melange, quel qu'il soit.

Quelques elements pour la preparation d'un curry masala :
- Feuilles de curry
- Curcuma (c'est lui qui donne la couleur jaune)
- Coriande
- Cardamome verte ou noire
- Cannelle en baton
- Fenugrec
- Fenouil
- Clous de girofle
- Muscade
- Anis
- Gingembre en poudre ou en pate (cette derniere parfois mixee avec de l'ail)
- Ail et oignon
- Piments
- Poivre noir et sel

Pour ce qui est du fameux masala chai, la logique est la meme: si la base est un the noir infuse dans moitie d'eau, moitie de lait, additionne d'une bonne dose de sucre, la recette du melange d'epices variera de region en region, de famille en famille ou meme... selon les gouts de la personne qui le prepare.

Une suggestion de masala pour le the, et ses bienfaits selon la medecine ayurvedique :
-Gingembre (contre les coups de froid... quoique en inde... ils pensent peut etre aux infographistes qui travaillent avec une clim a 17 degres toute la journee ?)
- Cardamome (aide la digestion... apres un curry par exemple, c'est pas de refus)
- Tulsi (une sorte de basilic qui aide le corps a etre plus resistant)
- Reglisse (anti inflammatoire pour l'estomac et la gorge)
- Ginseng indien (ici, on l'appelle l'ashwaganda ; il est repute pour etre anti-stress)

Bonne degustation !

dimanche 17 août 2008

Encore un dimanche

Des fois on tourne en rond, on pete les plombs, et on fait
n'impoooorte quoi....


Troisieme dimanche a Whitefield...
Je viens de passer une heure a rechercher des blogs de gens vivant a Bangalore.
Figurez vous que pour la plupart, leurs derniers messages racontent la fin d'une aventure et ont ete clos entre 2006 et debut 2008.

Quelques explications auxquelles nous avons pense :

- Un complot. ILS ne veulent pas qu'on ait de contact avec l'exterieur (c'est pour ca qu'ils nous interdisent l'acces internet au boulot, meme pour mailer nos collegues aux US).
- Une malediction. La police a clos leur blog en pretextant une mutation en Bretagne, mais personne ne sait ce qu'il leur est vraiment arrive.
- Par superstition locale, il ne peut y avoir que 13 francais en meme temps sur le sol de Bangalore. Comme on est arrives, le gouvernement a vraiment mute les anciens en Bretagne (bon ca marche pas, on est plus que 13 d'accord).
- Personne ne peut survivre trop longtemps a l'engouement indien pour cette invention magnifique du klaxon. Au bout d'un an, les gens partent volontairement elever des chevres en Bretagne.

En tout cas moi, je vais arreter de rechercher d'autres blogs et continuer de lire blogalore, c'est beaucoup plus rassurant ;).

samedi 16 août 2008

Avoir six ans a nouveau

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Big Bull's Temple


Bangalore organise une exposition florale bi-annuellement a l'occasion de ses deux plus grandes fetes nationales, Independance Day (15 Aout) et Republic Day (26 janvier).

Vendredi, c'etait donc pour beaucoup d'indiens l'occasion de passer une partie de leur day-off au Lalbagh Botanical Garden : 15000 visites pour cette journee specifique. Une activite qui n'a pas attires que des bangaloriens natifs d'ailleurs, mais aussi mes compagnons de covoiturage, curieux du spectacle de ces nappes de fleurs colorees. Depart a 8h de chez nous, petit tour dans Bangalore en profitant de la circulation fluide du matin avec un detour par le Big Bull Temple, et pendant qu'ils visitent l'exposition, je demande au chauffeur de me deposer chez un collegue et sa femme, qui m'ont propose de venir prendre le petit dejeuner avec eux.

Vivek et Sai viennent tous deux de Bombay et se sont installes dans un quartier mi-residentiel, mi-commercial de la megalopole. A mon arrivee, les habitants de leur residence sont en train de hisser le drapeau sur la terrasse principale. Sai me presente quelques uns de ses voisins (avec la surprise d'avoir une conversation avec l'une des petites filles presentes dans un francais a l'accent quasiment parfait !) et me tend une barquette avec un samossa et un ladoo (patisserie de semoule sucree), traditionnellement offerts a Independence Day - et tous deux delicieux.
Un avant gout qui precede mon premier petit dejeuner indien : sandwiches de poulet, chapatis fourrees aux legumes pimentes et petites saucisses anglaises. Sai proposera plus tard de preparer un curry de poulet, et tout en ce faisant, elle me montre les differentes epices, me fait decouvrir des ingredients inconnus comme la pate d'ail et de gingembre, et me laisse observer la preparation et la cuisson du plat. Je suis ravie par chaque nouvelle decouverte, ce qui la fait bien rire. J'ai l'impression d'avoir six ans a nouveau en repetant le nom de nouveaux aliments et en essayant de memoriser comment les cuisiner : tout est a reapprendre, meme le fait de manger avec ses mains !
Au final, je passe la journee chez eux a discuter sur la terrasse en buvant le traditionnel masala chai : dieux hindous, rituels, cuisine, culture, vie quotidienne, j'ai l'impression de rattraper mes deux semaines a vivre bon gre mal gre dans ma bulle d'expat. Eux me disent que demenager de Bombay a Bangalore n'a pas ete sans probleme non plus. Les Bangaloriens apprecient peu les gens qui viennent de l'exterieur du Karnakata et ne semblent pas enclins a les accepter facilement.

Sur une note plus legere, j'ai aussi pu retrouver certaines saveurs disparues de mon enfance : l'Inde n'a en effet jamais interdit la consommation de Tang, cette merveilleuse poudre cancerigene a diluer dans l'eau pour obtenir une boisson au gout comme a la couleur bien chimiques... Ah, mes six ans retrouves la encore !

Evidemment, il y a encore eu un "mais" dans cette journee, car avoir six ans a nouveau, c'est aussi avoir une voiture a partager a cinq et un driver qui a probablement recu des consignes pour ne jamais nous laisser seuls en ville (et ne pas nous laisser utiliser nos propres moyens pour nous deplacer). Et ca, ca complique beaucoup la vie... mais c'est une autre histoire.

Lire un article sur le Lalbagh Flower Show
Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "First shots of Bangalore"

dimanche 10 août 2008

Dimanche a Whitefield

Compagnons de route...


Cette apres-midi, balade dominicale dans la rue principale de Whitefield, l'occasion de prendre quelques photos pour vous faire partager la vie de notre quartier. Un quartier qui a encore du mal a conjuguer les enormes tours neuves, aux appartements modernes, avec ses rues poussiereuses et ses echoppes colorees : les habitants scrutent les etrangers avec distance, intrigues par nos teints blafards, nos vetements d'occidentaux et nos manieres qui trahissent notre arrivee recente. Je n'arrive pas encore a me sentir a l'aise lorsque j'ai l'appareil photo en main. Les regards, juste surpris ou curieux en temps normal, deviennent vite circonspects.

Ce pays est etrange. Il y a cette impression de ne pas appartenir a ce monde, de ne pas savoir ce que l'on fait la, au milieu d'un nulle part qui se bat pour exister. Mais justement, cette volonte diffuse, palpable dans chaque regard et chaque geste, nous commande de rester et nous laisse spectateurs, ebahis et captives, d'un nouveau monde en marche.

Je passe mon temps a raler depuis que je suis la. La notion du temps elastique, les emmerdes, les gestes quotidiens qui deviennent des sacerdoces. Et pourtant, je ne me vois pas partir d'ici peu.


Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "An afternoon in Whitefield"

samedi 9 août 2008

Mad Max ?

Si on m'avait dit que j'allais porter le voile a Bangalore...

Glorieuse photo de moi dans les rues de Bangalore... Not quite what I imagined, mais on fait avec, et je vous jure, l'air inquiet n'est du qu'a ma premiere artere a traverser en courant en slalomant entre les tuk-tuk. Comment ca ca vous rassure pas ? ;)


Retrouver les photos de Fred sur l'album flickr Brobbeh "India"

vendredi 8 août 2008

C'est parti

Mira & Kapil


Je fete ma premiere semaine de boulot. J'ai cependant refuse de faire une heure et demi de voiture pour aller dans un club... les vendredi soirs a Bangalore ne ressembleront pas a ceux de San Francisco.

Mon allergie se tasse tout doucement. J'ai demenage chez Fred le temps que des travaux se fassent dans mon appartement (c'est sur, j'ai du froisser le dieu local du foyer en arrivant ici), appartement que je troquerai d'ailleurs peut etre avec le dit Fred a la fin des dits travaux (ca par contre, c'est pas sur, car j'ai des doutes sur le fait que ca change quoi que ce soit a mon allergie et je n'ai que tres moyennement envie de recommencer a zero mon emmenagement, aussi peu complet soit-il...).

Avec le boulot, heureusement, c'est tout de suite beaucoup plus motivant de se lever le matin. Je posterai des photos prochainement de notre environnement de travail - un labyrinthe de petits cubes aux vitres bleues au 11eme etage d'une tour de verre, elle meme au milieu d'un campus technologique qui comprend notamment un mall souterrain avec restaurants, pharmacie et quelques convenience stores divers. De quoi tres bien manger, et subvenir aux petits besoins de la journee.

Quant au boulot par lui meme, cette premiere semaine a ete l'occasion de mieux connaitre l'equipe indienne : comme en crachant mes poumons dans mon lit j'avais loupe le stage de leadership "camping nature tous ensemble", j'ai pu rattraper un peu mon retard. Une equipe tres cool, dans une atmosphere generale proche du retour de vacances scolaires - et qui pourtant, meme dans cette ambiance, prouve une bonne capacite d'assimilation et promet a l'echange d'etre interessent.
Pour nous, c'est un peu moins vacances scolaires, car l'infrastructure tout juste implantee nous demande de tester chaque outil et chaque shot test ; tout ne fonctionnera pas exactement pareil qu'a la maison mere, du moins pas tout de suite. L'equipe qui a prepare le terrain a fait un boulot monstre ; a nous maintenant de chouchouter cette infrastructure pour concretiser tous ces efforts.

Retrouver les photos dans l'album flickr LANobody "At Work"

vendredi 1 août 2008

Des joies simples

Porte sculptee a Indira Nagar


Aujourd'hui, jour faste, j'ai pu manger autre chose que des nouilles lyophilisees, et j'ai achete des rideaux. Je me sens enfin un peu plus chez moi... comme quoi, des fois, il ne faut vraiment pas grand chose ;).
Il faut dire que chaque petite chose devient une aventure ici. Si nos nerfs d'europeens peuvent en prendre un coup au debut (et ceux qui me connaissent pourront attester que je ne suis pas la meilleure en zenittude), on redecouvre vite les joies simples :
1. Trouver par miracle des boites de thon en conserve au milieu d'aliments "frais-perimes" depuis mathusalem et de rayons colonises par nos amis les cafards.
2. Trouver, par miracle encore, deux ouvre-boites oublies a cote d'une caisse, et decouvrir avec delectation que l'un d'entre eux n'est meme pas rouille. Acheter l'ouvre boite (le pas rouille hein).
3. Ouvrir la boite de thon (bien nettoyer l'ouvre boite et la boite avant, les cafards sont passes par la) et etre soulage que ca ressemble bien a du thon.
4. Ouvrir un paquet de riz, le verifier et se rejouir qu'il n'y a pas de vers ou d'autres bestioles a l'interieur (merci Julie de ce conseil pertinent...).
5. Redecouvrir que la vraie facon de faire cuire du riz, c'est de le rincer, de le drainer, puis de le rincer encore, puis de le faire bouillir/cuire pendant trente minutes, puis de vider l'eau, de le rincer et de le vider encore. Se trouver tres con et trop europeenne en repensant a son riz deux minutes micro ondes Uncle Bens.
6. Preparer les oeufs durs. Se rejouir si pas deja fait de la presence de l'ami le filtre a eau qui est tout de meme bien pratique (et en plus, il fait de la musique quand on le fait fonctionner).
7. Se regaler avec sa salade riz basmati-thon-oeufs-coriandre qui ne vous demonte pas l'estomac comme le curry du restaurant en face (allez j'exagere, il y a de tres bons et tres varies restaurants a Bangalore).

Non vraiment, s'installer en Inde, ca n'a pas de prix. La vie devient une succession de petits moments ami ricore... tout comme lorsque le plafond de votre douche vous tombe sur la tete a cause d'une fuite du chauffe eau.
Il n'empeche que ca fait du bien d'ouvrir les yeux, meme un petit peu - j'ai bien conscience que nous sommes tout de meme dans un milieu privilegie et over-protege - et je suis prete a me taper encore quelques crises d'allergie bien trempees pour pouvoir vivre tout ca. Aller me balader dans Bangalore apres mes trois jours de confinement m'a aussi permis de souffler et relativiser. L'Inde est la apres tout, et meme si je vais en chier, il y a tellement a voir et a faire, tellement a apprendre. L'expedition supermarche a ete ma premiere sortie seule dans le grand monde indien, et si j'avoue que je n'en menais pas vraiment large en rentrant par nuit quasiment noire sur environ... oulah 5 minutes de trajet a pied, les regards etaient intrigues mais pas hostiles, et les sourires presque toujours rendus.
La sortie d'aujourd'hui etait nettement plus "expat-style" derriere les vitres teintees de notre driver, Ravi. Au menu, recherche active de tout ce qui pourrait nous faire sentir un peu plus chez nous: les couples fantasmaient sur de beaux meubles en bois, personnellement, j'avais jete toute mon attention sur des rideaux, un tapis pour l'entree et des torchons pour la cuisine. Je commence a sentir que j'aurai probablement une experience tres differente de l'Inde : comme partir ici en ayant une petite sante n'etait deja pas forcement la meilleure idee, je comprend tout doucement qu'il va falloir que je revoie mon style de vie ; toujours privilegier le cote pratique au cote esthetique, et surtout faire au plus simple et au plus rapide. Pour l'instant je suis assez contente : en deux jours, j'ai trouve de quoi rendre mon appartement viable a la fois physiquement (j'ai tout ce qu'il faut pour nettoyer et cuisiner, reste le probleme de la machine a laver a regler) et moralement (ces rideaux me changent la vie, je vais enfin pouvoir prendre mon cafe le matin sans me faire epier par les ouvriers !). Important car vu comment je crachais mes poumons a mon retour de Bangalore, il va aussi falloir que je revoie mon planning de voyage...
Enfin bon, always look on the bright side of life, comme ils disaient. Une grosse peur au debut, ca ne peut que se transformer en de bons souvenirs apres, non ?

mercredi 30 juillet 2008

Coup de blues

Hier, je recois un message qui me remplit d'espoir: demain, livraison du salon ! J'ai nettoye la place en revant de canape et d'etageres qui pourraient me faire oublier ma moitie de cuisine pas installee et mon absence de placards. Je vous laisse juger par vous-meme:



Attendre toujours attendre... mon evier est bouche, il n'y a rien qui sort du robinet d'eau chaude dans la cuisine, la serrure de la porte d'entree est en train de se devisser, la machine a laver ne marche pas, je suis toujours malade. Comme diraient les indiens: "Yes mam' soon, soon. There will be a little wait".
J'en ai marre.

mardi 29 juillet 2008

Wasabi Pinnapple

Vous me direz, comme ca, ca a l'air joli...


Bon, il faut bien que je casse un peu l'ambiance, Lulue etait un peu trop positive sur son commentaire ;)

A peine installee dans mon nouvel appartement, c'est sur Word Pad que je vous ecris car il y a en ce moment une coupure de courant... celles ci sont tres frequentes et nous font prendre conscience que nous sommes tres loin du monde aseptise occidental, malgre les appartements "deluxe" dans lesquels nous sommes loges.

Des hauts et des bas, ce la pourrait resumer mes premiers jours en Inde. Apres une arrivee mouvementee (retard de l'avion, Pierre coince a la douane et taxe sur ses guitares) a cinq heures du mat au lieu de minuit, nous avons ete tout d'abord loges dans un hotel pour deux jours, le temps que les apparts soient "finis". Ca y etait, on etait en Inde, le vrai boulot allait commencer. La nuit noire autour de nous nous laissait rever et plisser les yeux pour entrevoir sur la route un rickshaw ou l'enseigne indechiffrable d'une boutique. Le lendemain, apres un sommeil profond, je me leve, appareil photo a la main, pour vous faire partager la premiere vision de Bangalore qui se cache derriere mes rideaux. Pas de claque non, pas de pousse d'adrenaline: le paysage est different mais ne represente pas vraiment un choc.., Peu apres, nous avons rendez vous dehors pour visiter la rue principale de Whitefield. Avec une premiere surprise: le temps est doux, avec juste ce qu'il faut de chaleur, un vent puissant mais agreable. Apres s'etre enrichi de quelques milliers de roupies a un distributeurs, notre petit groupe part donc en bus decouvrir son voisinage... La encore, petite deception pour moi, car je m'attendais a cette "claque" que tout le monde m'avait predit, ce fameux "l'inde, tu aimes ou tu detestes". Le cas est cependant tres different a Whitefield. Autour du pole technologique ou nous allons bosser, les environs n'ont pas encore leur identite propre et constituent plus une zone de construction qu'un reel quartier.

Et en parlant de construction, c'est la ou le fun commence. Notre residence, Vaswani Pinnacle, comprend quatre tours, dont une qui est toujours en construction (et jusqu'a quand ?), tout ca en face d'une autre residence qui elle aussi est en construction. Vous l'aurez devine, mon appartement est juste entre les deux batiments en construction, et meme pire que ca car les tours sont jumelles : ma chambre est contigue a la nouvelle aile de la residence... Et donc, contrairement a la premiere photo mise en tete de cet article et qui fait office de depliant publicitaire face a la realite, c'est donc ceci que l'on peut voir des fenetres de mon salon :


Vous me direz, ya plus qu'a se mettre du bon cote du salon et on voit plus le hlm en face... Certes.
Les choses empirent neanmoins du cote de la chambre ou les travaux redoublent:

Tout ce cafarnaum de scies, de marteaux, accompagne de poussiere et de relents de peinture n'arrange pas l'allergie puissance dix mille qui me colle au pieu depuis deux jours deja. Moi qui pensait que le plus gros ennemi serait la tourista... au final je prefererais beaucoup faire du caca mou...
et sur ces belles paroles (oui, j'aime raler), je retourne au pieu.
(nombres de coupures d'electricite durant la redaction de cet article: 3)

dimanche 27 juillet 2008

Pas de doute...


...J'y suis.
Premiere vision de Bangalore, en ouvrant les rideaux le lendemain de notre arrivee.

vendredi 23 mai 2008


Flight
Mise en ligne par LA Nobody

Pour le plaisir... et parce qu'il y a tellement plus que des grosses megalopoles en Californie. Dans un questionnaire qu'on nous a distribue aujourd'hui il y avait la question "qu'est ce qu'il vous manquera le plus de la Californie ?"... Sans conteste, je pense que ce sera ses paysages changeants et sa faune. Heureusement que l'Inde nous promet d'autres horizons a decouvrir une fois la bas...

lundi 12 mai 2008

SFO Daily


Un nouvel album sur flickr pour une serie de photos prises un peu au hasard dans les rues de San Francisco... histoire de faire partager l'atmosphere ambiante de cette ville que je commence a adorer detester.

mardi 6 mai 2008

"one hundred percent free"

"remix it,
share it with your friends,
post it on your blog,
play it on your podcast,
give it to strangers,
etc."

http://theslip.nin.com/





mardi 29 avril 2008

Cherry Blossom Festival, Japan Center

Un petit changement a noter sur le blog... Vu que blogspot n'est pas tres pratique, j'ai decide d'uploader mes photos en galerie flickr. Je posterai toujours quelques unes d'entre elles ici, accompagnees du lien vers l'album qui correspond si vous decidez d'en voir plus. Et puis peut etre que ca me forcera a utiliser ce blog pour sa vocation premiere: des news ecrites, quoi! J'espere que cela ne vous otera pas l'envie de poster des commentaires de temps en temps...

Samedi 19 avril, c'etait le Cherry Blossom festival a Japan Center... Au programme, taiko drums, expos de bonsai et de kimono, stands de nourriture japonaise etc. Fred si tu me lis, j'ai eu d'enormes pensees pour toi !








Plus: http://www.flickr.com/photos/lanobody/sets/72157604758573516/

jeudi 24 avril 2008

J'ai vu le zebre



John Butler, Fillmore - 2008.04.22



Plus: http://www.flickr.com/photos/lanobody/sets/72157604739029706/