mercredi 30 juillet 2008

Coup de blues

Hier, je recois un message qui me remplit d'espoir: demain, livraison du salon ! J'ai nettoye la place en revant de canape et d'etageres qui pourraient me faire oublier ma moitie de cuisine pas installee et mon absence de placards. Je vous laisse juger par vous-meme:



Attendre toujours attendre... mon evier est bouche, il n'y a rien qui sort du robinet d'eau chaude dans la cuisine, la serrure de la porte d'entree est en train de se devisser, la machine a laver ne marche pas, je suis toujours malade. Comme diraient les indiens: "Yes mam' soon, soon. There will be a little wait".
J'en ai marre.

mardi 29 juillet 2008

Wasabi Pinnapple

Vous me direz, comme ca, ca a l'air joli...


Bon, il faut bien que je casse un peu l'ambiance, Lulue etait un peu trop positive sur son commentaire ;)

A peine installee dans mon nouvel appartement, c'est sur Word Pad que je vous ecris car il y a en ce moment une coupure de courant... celles ci sont tres frequentes et nous font prendre conscience que nous sommes tres loin du monde aseptise occidental, malgre les appartements "deluxe" dans lesquels nous sommes loges.

Des hauts et des bas, ce la pourrait resumer mes premiers jours en Inde. Apres une arrivee mouvementee (retard de l'avion, Pierre coince a la douane et taxe sur ses guitares) a cinq heures du mat au lieu de minuit, nous avons ete tout d'abord loges dans un hotel pour deux jours, le temps que les apparts soient "finis". Ca y etait, on etait en Inde, le vrai boulot allait commencer. La nuit noire autour de nous nous laissait rever et plisser les yeux pour entrevoir sur la route un rickshaw ou l'enseigne indechiffrable d'une boutique. Le lendemain, apres un sommeil profond, je me leve, appareil photo a la main, pour vous faire partager la premiere vision de Bangalore qui se cache derriere mes rideaux. Pas de claque non, pas de pousse d'adrenaline: le paysage est different mais ne represente pas vraiment un choc.., Peu apres, nous avons rendez vous dehors pour visiter la rue principale de Whitefield. Avec une premiere surprise: le temps est doux, avec juste ce qu'il faut de chaleur, un vent puissant mais agreable. Apres s'etre enrichi de quelques milliers de roupies a un distributeurs, notre petit groupe part donc en bus decouvrir son voisinage... La encore, petite deception pour moi, car je m'attendais a cette "claque" que tout le monde m'avait predit, ce fameux "l'inde, tu aimes ou tu detestes". Le cas est cependant tres different a Whitefield. Autour du pole technologique ou nous allons bosser, les environs n'ont pas encore leur identite propre et constituent plus une zone de construction qu'un reel quartier.

Et en parlant de construction, c'est la ou le fun commence. Notre residence, Vaswani Pinnacle, comprend quatre tours, dont une qui est toujours en construction (et jusqu'a quand ?), tout ca en face d'une autre residence qui elle aussi est en construction. Vous l'aurez devine, mon appartement est juste entre les deux batiments en construction, et meme pire que ca car les tours sont jumelles : ma chambre est contigue a la nouvelle aile de la residence... Et donc, contrairement a la premiere photo mise en tete de cet article et qui fait office de depliant publicitaire face a la realite, c'est donc ceci que l'on peut voir des fenetres de mon salon :


Vous me direz, ya plus qu'a se mettre du bon cote du salon et on voit plus le hlm en face... Certes.
Les choses empirent neanmoins du cote de la chambre ou les travaux redoublent:

Tout ce cafarnaum de scies, de marteaux, accompagne de poussiere et de relents de peinture n'arrange pas l'allergie puissance dix mille qui me colle au pieu depuis deux jours deja. Moi qui pensait que le plus gros ennemi serait la tourista... au final je prefererais beaucoup faire du caca mou...
et sur ces belles paroles (oui, j'aime raler), je retourne au pieu.
(nombres de coupures d'electricite durant la redaction de cet article: 3)

dimanche 27 juillet 2008

Pas de doute...


...J'y suis.
Premiere vision de Bangalore, en ouvrant les rideaux le lendemain de notre arrivee.